Alexandre Hannesse qui signe ses oeuvres « Gothlieb Tjiackk », est né à Bruxelles en 1970, il y vit et y travail. Ayant toujours été attiré par la photographie et plus particulièrement par le portrait, Alexandre Hannesse travailla durant les années 90′ comme assistant chez des photographes ciblés principalement sur le portrait noir et blanc.

En 2006 fort de sa sensibilité et de son observation dans le monde qui l’entoure, Alexandre Hannesse décide de créer « Gothlieb Tjiackk », un artiste imaginaire issu d’un concept émanant d’une fusion entre art et nocivité.
Cependant utiliser la nocivité pour en faire un concept artistique, fut certes une idée remplie de conviction, mais qui au fil du temps s’avéra être un sujet complexe, avec un potentiel artistique bien réel.

Le Nocif’Art de Tjiackk, nous plonge dans un univers décalé, son oeuvre est le résultat marquant d’une société malade de ses idées, de ses produits et de son effroyable surconsommation de masse, ses photographies (sans logiciel Photoshop !), ses tableaux de grandes tailles fait de dizaines de milliers de mégots de cigarettes, sans oublier ses « smographe » réalisés à base de particules fines de combustions moteurs font de cette fusion du nocif et de l’art un reflet décapant de notre système de surconsommation.

Le travail de Tjiackk est sans équivoque « précurseur » en la matière, son oeuvre et l’inspiration qui en découle sont à mêmes de créer un « courant » nouveau dans ce qu’on appel aujourd’hui l’art actuel.
Et bien que son travail artistique ne soit qu’une question de nocivité, il reflète avec originalité notre sens inné de l’auto-destruction.